Monde et Montres...

Fin aout 2014, je postais un article sur l'AHA, sous forme d'une interview de son président, Thierry Schebath (Association Horlogère d'Alsace: Vivre l'horlogerie autrement... Interview deThierry Schebath), qui a eu un gros succes (toutes proportions gardées pour le petit blog que je suis!).

Depuis, j'ai publié 14 autres articles, avec plus ou moins de lecteurs selon l'intéret rencontré, c'est normal.

Ce qui m'intrigue, c'est que dans ces 14 articles, celui qui a eu le plus de lectures (et de loin) est le seul qui n'était pas sérieux, car rédigé à l'occasion du premier avril: Nouveauté: LIP Jean Mermoz.

Comment se fait il que cet article qui se voulait une simple pochade de la part d'un post-adolescent attardé ait autant attiré l'attention, sans aucun esprit critique de beaucoup de lecteurs, et pendant de longues semaines après sa publication!

J'y vois deux raisons.

1. Tout d'abord l'énorme potentiel de sympathie dont dispose encore la marque LIP dans le milieu des amateurs horlogers. Ils sont nombreux (et moi avec!) à continuer secrètement à espérer qu'un jour la marque retrouve son lustre d'antan. Le retour récent de la production (sous forme d'une production sous licence avec possibilité à teme de rachat de la marque) depuis Nectoure dans le Gers à Chatillon le Duc à coté de Besancon est un premier pas dans ce sens. Dans la foulée, la stratégie de commercialisation a changé, LIP disparaissant des Galeries de Supermarché et commencant à revenir chez les horlogers. Mon article a joué sur cette corde cela a été ma chance!

2. Comme tout amateur de n'importe quel domaine, le fana d'horlogerie est toujours à l'affut des nouveauté qui le sorte du train-train habituel (quelque chose de plus trépidant qu'une nouvelle couleur de cadran chez Rolex!), et dans une gamme de prix qui fasse qu'il pourrait être concerné. LIP, même avec un mouvement maison, entrait complètement dans cette catégorie.

Alors tant mieux si LIP continue à avoir ce capital "Sympathie", et tant mieux si les amateurs de montre continuent à garder une certaine fraicheur, cela prouve qu'ils sont ouvert autant vers le passé que vers l'avenir.

Notre passion n'est pas morte.